Etape 60 - Equateur - Sur la route de Puerto Lopez
Vendredi 29 juin 2018. Aujourd'hui, c'est une très longue journée qui s'annonce... Très très longue journée... Plus de sept heures de bus au programme afin de rejoindre la côte Pacifique et la petite station balnéaire de Puerto Lopez***. Du coup, il nous faut redescendre les Andes par la même route que la veille nous avons rejoint le Parque nacional Cajas... Etonnant, la brume est encore très présente. pas de regret donc pour la purée de pois de la veille...

Après quatre heures de route, nous voici arrivés à Guayaquil, la capitale économique de l'Equateur. Pas grand chose à voir de ce côté-ci de la planète selon mon guide du Routard. Du coup, nous ferons l'impasse pour attraper un bus pour Puerto Lopez***.

La gare routière de Guayaquil s'élève sur trois niveaux. Pas facile de s'y retrouver pour attraper le prochain bus pour Puerto Lopez. On a beau chercher et chercher, monter et descendre les escalators de la gare, impossible de trouver par nous-mêmes. Du coup, on demande à un policier de lagare de nous indiquer la compagnie à prendre. Coup de chance, il reste des places pour partir avec le prochain bus...

Quatre heures de route nous attendent avant de distinguer enfin la côte Pacifique. On arrive vers 17 h 30, juste à temps pour le sublime coucher de soleil sur l'océan.

Un tuk-tuk nous transporte de la gare routière excentrée de la ville jusqu'à notre hôtel où nous déponsons nos affaires avant de courir vers l'agence de voyages pour réserver notre tour vers la Isla de la Plata***.

Après quoi, on s'en va dîner dans un des nombreux restaurants populaires dressés en bord de mer. Des musiciens nous chantent la sérénade. La vie est belle. Mais nous sommes fatigués par ce long trajet en bus...


Puerto Lopez*** tient son charme de cette station balnéaire qui n'en est pas vraiment une. Pas de béton, pas de grands complexes hôteliers et une vue à couper le souffle sur l'océan Pacifique depuis le Malecon ourlé de majestueux tamariniers et semés de paillottes usées par le vent où on vient, la nuit venue, siroter un cocktail face à la mer. C'est ce que nous ferons ce soir avant de faire le mur pour regagner notre chambre à l'hôtel...



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